
Ce retranchement ordonné par les comtes d’Angoulême n’avait qu’un seul objectif : défendre une ligne d’environ 20 km susceptible de subir l’assaut des invasions normandes.
Il est aisé de comprendre toute l’importance d’une île dans un tel système de défense. D’ailleurs, un château s’installe sur le site et renforce sa force stratégique. L’édifice semble déjà bien implanté à la fin du XIIIe siècle et ce pont coudé, en pierre calcaire, n’est sûrement pas étranger à cet ensemble défensif. Il ne reste aujourd’hui que des ruines du château de Vibrac. Le pont coudé est le dernier témoin de la remarquable importance de cette île-bastion, passage obligé articulant la circulation fluviale entre Cognac et Angoulême.