
En 1562, l’église est presque entièrement détruite par les Guerres de Religion (1562 – 1598). L’intérieur que vous vous apprêtez à découvrir a été entièrement refait entre 1865 et 1868, car l’état de l’édifice l’exigeait. À cette époque, la nef et les bas-côtés sont reconstruits, bien que les murs extérieurs datent du XVe siècle.
La façade, bien que sobre, en impose. La porte d’entrée, surélevée par un perron de quelques marches, est nichée sous un portail arqué en berceau, par trois voussures à claveaux (des pierres taillées en coin). De part et d’autre, deux niches sont pareillement voûtées en berceau. Ces arcatures sont sculptées d’un motif de damier au nord (à votre gauche) et de dents de scie au sud. Au-dessus, une haute galerie percée d’une baie, est couronnée d’une galerie de six arcatures aveugles. Puis s’élève le clocher carré à deux étages, surmonté d’une flèche conique flanquée, aux angles, de clochetons cylindriques.
À l’intérieur, la nef et les bas-côtés comptent trois travées séparées par des arcades brisées et éclairées par des fenêtres à meneau (élément vertical en pierre qui divise la baie). Les proportions généreuses de l’édifice mènent au choeur doublé de boiseries en lambris et stalles. Depuis le 25 janvier 1932, le clocher, la façade occidentale et le choeur sont classés aux Monuments historiques. Afin de préserver au mieux cette église, les vitraux et la cloche ont été restaurés entre 2014 et 2017, avec le concours de la Drac, du Département, de la Région et pour les vitraux d’une souscription avec le concours de la fondation du Patrimoine.