
Les guerres de religion ne l’épargnent pas plus que ses consoeurs romanes et l’édifice doit être restauré en 1664. Solidement ancrée dans le sol grâce à ses contreforts massifs, l’église est d’une rafraîchissante légèreté une fois passé le portail d’entrée, sous l’imposant clocher-porche. Dans le vaste vaisseau unique d’une quarantaine de mètres de long, des faisceaux de colonnettes font éclore des voûtes d’ogives aériennes et creusent dans les murs de nombreuses baies. Ces dernières sont pourvues, au XIXe siècle, d’un vaste programme de vitraux figurés réalisés par Joseph Villiet en 1870 et Eugène Caillaud en 1947, tous deux maîtres verriers.
La lumière est ici partout : toutes les travées sont percées au nord et au sud de longues fenêtres qui éclairent abondamment l’édifice.
Remarquable également, le mobilier liturgique néo-gothique composé d’un autel en marbre. Soigneusement restaurée au XIXe siècle sous l’égide de l’architecte du département Edouard Warin, l’église Saint-Maurice est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1991.