
Dans sa forme, la chapelle répond à l’exigence d’austérité et de sobriété des Templiers. La façade constituée d’un clocher-mur est un modèle de simplicité dépouillée. Le plan rectangulaire ne fait pas profusion de décor. Originellement, la chapelle était voûtée ; son souvenir subsiste dans la moulure qui supportait le départ de la voûte.
Avancez dans la nef, vers le choeur dont le chevet plat est percé de trois baies. Ces dernières accueillent des vitraux signés du célèbre vitrailliste Henri-Louis Gesta et sont datés de 1934. Ils figurent l’Assomption de la Vierge, saint Cybard et saint Groux. En vous retournant vers la sortie, vous voyez une tourelle d’escalier en vis, de plan polygonal, datée du XVe siècle. Aménagé en pleine Guerre de Cent ans (1337 – 1453), l’escalier permettait peut-être d’accéder à une chambre forte défensive aménagée au-dessus de la voûte. Approchez-vous pour distinguer, à mi-hauteur de la tourelle, les vestiges d’une cheminée à colonnettes.
Située sur l’un des chemins de Compostelle, l’église présente sur ses murs intérieurs et extérieurs de nombreux graffitis. Amusez-vous à les repérer ! Vous partagerez ainsi la trace historique des nombreux de pèlerins qui s’arrêtèrent, comme vous, à cette chapelle il y a plusieurs siècles !
Une fois à l’extérieur de la chapelle, prenez quelques instants pour admirer un pont du XVIe siècle, situé à seulement quelques pas. Enjambant un bras du Né, un affluent de la Charente, ce pont s’étire sur deux arches en plein cintre et porte un blason à croix de Malte renversée avec six molettes posées. Cette croix fameuse était un symbole apprécié et employé par les ordres hospitaliers.