
La Charente n’est pas épargnée par les persécutions car les négociants d’eau-de-vie, installés ou pas sur le territoire, sont souvent originaires de pays ayant souscrit à la Réforme, et leurs descendants avec eux.
La stèle de la Combe des Loges marquait le lieu de rendez-vous nocturnes où l’on célébrait aussi bien les mariages que l’on rendait hommage aux défunts. Rejoindre ces assemblées représentait pourtant un risque bien réel : peine d’emprisonnement, condamnation d’une vie aux galères, autant de menaces périlleuses qu’il fallait affronter pour ne pas renier sa foi. Plusieurs sites en Saintonge et en Angoumois, en pleine campagne ou parfois même dans les bois, portent le souvenir de ces assemblées avant que l’édit de Tolérance de 1787 accepte à nouveau la pratique d’une obédience différente de celle des catholiques.