
Les deux imposants contreforts qui encadrent l’entrée marquent assurément le visiteur. Celui situé au sud est particulièrement puissant, et trahit de graves problèmes d’équilibre. Ces deux éléments offrent pourtant un contraste intéressant avec la simplicité légère de la façade. Cette dernière est percée d’une porte à arcatures en cintre brisé et mouluré s’appuyant sur de fines colonnettes. Au niveau supérieur deux arcatures aveugles encadrent une baie en lancette refendue de deux autres et d’une rose. Ces trois ouvertures sont pourvues de délicats vitraux modernes dans un camaïeu de bleu.
À l’intérieur, la nef unique s’étire sous un plafond de bois et mène à un carré du transept sous coupole sur pendentifs, puis au choeur voûté d’ogives et à chevet droit. Vous reconnaissez une représentation peinte de la Vierge à l’Enfant à droite de la fenêtre d’axe et admirez, ici et là, des vitraux modernes abstraits. Ils sont l’oeuvre de Gabriel Gesta (1862 – ?), fils de Louis-Victor Gesta (1828-1894) fameux vitrailliste toulousain à qui l’on doit près de 8500 vitraux, essentiellement religieux, dans le sud-ouest de la France. Un escalier en vis, logé dans la tourelle sud, permet d’accéder à l’étage du clocher.
L’église a été restaurée sous la direction de Cartaud, architecte à Segonzac en 1837, 1880 à 1881, 1898.