
Volontairement d’une grande sobriété dès la pose de ses fondations, l’église est constituée d’une nef à vaisseau unique qui précède une travée sous clocher et un chevet carré.
La façade entièrement remaniée en 1867-1868, sous la direction de Gabriel Warin, ouvre par une porte sous arc brisé, trois baies mêmement arquées à l’étage supérieur au centre desquelles est une baie. Au-dessus, dans le pignon, la petite ouverture ronde se nomme oculus.
Entrez et découvrez derrière cette porte sobre une remarquable voûte Renaissance à nervures et clefs multiples. Cette belle architecture est édifiée au XVIe siècle et donne un peu de panache à cet édifice qui en manquait cruellement. Empruntez la nef et avancez vers le chœur carré meublé d’un retable en bois datant du XVIIIe siècle ; il est inséré dans un intéressant décor de stucs. Le mobilier est digne d’intérêt car complet. Fonts baptismaux, bénitier, chaire, confessionnal, lutrin et bancs, s’ils ne sont pas anciens, ne rendent pas moins le quotidien d’une église de campagne du tournant du XXe siècle.
Cette église est inscrite à l’inventaire des Monuments historiques depuis 1991. Pourtant, en 2008 son état de conservation est si préoccupant qu’il faut se résigner à fermer ses portes. L’Etat, la Région, le Département, l’association locale de sauvegarde de l’église, le Crédit Agricole, les donateurs particuliers ainsi que la Fondation du patrimoine financent rapidement des travaux d’urgence qui ont finalement été achevés en 2021.