
En 1851, le gouvernement vote une loi encourageant les communes à s’équiper d’établissements d’hygiène et, notamment, de lavoirs. Lorsque Mesnac se jette à l’eau en 1886, c’est grâce à une souscription qui a permis de récolter les fonds nécessaires à l’aménagement de cet équipement indispensable aux bujhées, les grandes lessives charentaises bisannuelles.
Toutefois, la commune doit tenir compte des sautes d’humeur du ruisseau Verron dont le niveau s’élève et s’abaisse régulièrement. Pour cela, est imaginé un astucieux dispositif. Le lavoir est équipé d’un ponton flottant en bois, qui peut être ajusté au niveau de l’eau au moyen de chaînes, d’où son nom de lavoir flottant ! Cette disposition ingénieuse est rare dans le cognaçais, mais diablement efficace !
Le joli lavoir de Mesnac est accessible par un petit escalier qui mène au ponton arrimé entre trois murs et sous un toit de tuiles rondes.