
Un puits a opportunément été construit au-dessus d’elle et, ouvert de part en part, il permet à l’eau d’alimenter le lavoir et les canaux maçonnés qui ont été aménagés sur ce site. Un treuil placé au-dessus du puits permettait d’y puiser de l’eau.
Le lavoir, très simple, à découvert, s’appuie littéralement sur la berge du ruisseau. Ses margelles en pierre inclinées permettaient aux lavandières de laver et de rincer le linge. Toutefois, ce lavoir eut un usage limité, d’une part à cause du faible débit du ruisseau, d’autre part par la modestie de l’installation. Il servit davantage au petit linge, et plus quotidiennement au rinçage de la viande.
Ainsi, les buhjées (les deux grandes lessives charentaises annuelles) se tenaient un peu plus loin sur le ruisseau, dans un lavoir aujourd’hui disparu.