
Tout autour du site, s’étend la « Motte plate », une charmante prairie cernée de fossés alimentés par les eaux du ruisseau de la Tenaie. Or, ce type de fossés avait au Moyen-Âge des fonctions défensives bien identifiées. Haute de sept mètres pour un diamètre de dix, la motte s’élève à l’extrémité d’un camp supposé romain assez bien conservé. Le site est classé Monument historique depuis le 17 février 1930.
Se pourrait-il que ce lieu ait finalement été un tumulus ? Les historiens travaillent à élucider ce mystère et la question quant à ses origines n’est pas encore tranchée : le site pourrait avoir des origines romaines voire gauloises et peut-être même antérieures à ces deux périodes.
Quoi qu’il en soit, on constate une continuité de l’occupation du site puisqu’il a servi de base au moulin de Peljeau, un moulin à eau installé à la fin du Moyen-Âge (milieu du XVe siècle) et actif jusqu’au XVIIIe siècle.