
À l’aube de la Renaissance, la paroisse d’Hiersac est cédée par le comte Jean (1399 – 1467), grand-père de François Ier (1494 – 1547), aux moines de l’abbaye de Notre-Dame de La Couronne, à l’orée d’Angoulême. Hélas, le temps, la Guerre de Cent ans (1337 – 1453) puis les Guerres de Religion (1562 – 1598) n’ont pas épargné notre église. Charles d’Orléans (1459 – 1496) et son épouse Louise de Savoie (1476 – 1531), les parents du futur roi François Ier (1494 – 1547), font déjà refaire les voûtes de l’édifice dont les armes sont sculptées à la clef de voute du clocher.
Ainsi, l’église Saint-Thomas se compose aujourd’hui de trois travées sobres joliment pavées d’un damier noir et blanc et voûtées d’ogives, ainsi que d’un choeur à chevet plat.
Tout de même, elle recèle un petit trésor. Sur l’autel, un retable baroque en bois doré datant du XVIIe siècle a, certes, éprouvé la patine du temps, mais donne à voir une belle pièce d’art religieux. Originellement, cet objet qui porte toujours des oeuvres d’art peintes ou sculptées, prenait place dans la chapelle du château de La Rochefoucauld. Il fut offert à Hiersac par la famille Machenaud.
Cette église est inscrite aux Monuments historiques depuis décembre 1941.