En bref

Catégorie

Patrimoine bâti & vernaculaire

Thème

Tradition

Commune

Fleurac

Lavoir

Ce charmant lavoir manque rarement d’eau ! Installé au frais, il témoigne de la construction frénétique de ce type d’installations qui essaime en France dans la seconde moitié du XIXe siècle et au début du siècle suivant. Le mouvement hygiéniste (lié notamment aux travaux de Pasteur, il prône une nouvelle approche de la propreté et de la prévention en matière de santé publique) obtient par une loi du 3 février 1851 un crédit spécial alloué aux communes pour subventionner la construction de lavoirs publics. C’est assurément un succès.

Peu à peu, les communes charentaises s’équipent. Les lavoirs sont régulièrement couverts bien que ce ne soit pas systématique. Ils sont majoritairement maçonnés en pierre calcaire et blanche du pays, comme c’est le cas ici.

Deux piliers massifs, chacun couronné d’un chapiteau angulaire, singularisent et embellissent sobrement ce lavoir. À l’intérieur, un dallage de pierre autour du long bassin permet à la lavandière de circuler et de s’affairer sans patauger dans la boue dès la première lessive. Sur le devant du lavoir, la barre en bois est un égouttoir, bien utile pour déposer le linge qui vient d’être lavé dans les eaux de la Guirlande. Le curieux nom de ce ruisseau tient à la déformation d’un nom plus ancien Aiguerende. Aigues signifie eaux et rende signifie frontière ou séparation. Ainsi, sous l’Ancien Régime, ce ruisseau servait de séparation, sur la rive droite de la Charente, entre la province de l’Angoumois et celle de la Saintonge.

Galerie
Découvrez et partagez

Vous avez aimé cette pépite ?

Vous aussi, partagez avec nous vos photos des pépites
en nous tagguant @grand-cognac avec le hashtag #pepitespatrimoine !

Partager sur les reseaux
Pour aller plus loin