
Si elle ne doit pas être confondue avec l’église, la dédicace au saint évêque du Dauphiné – d’où sont originaires les Hospitaliers de Saint-Antoine – ainsi que nombre d’analogies architecturales peuvent argumenter en faveur de liens existant entre chapelle et église.
La chapelle se compose d’une nef unique voûtée en berceau brisé, s’ouvrant sur un chœur voûté d’ogives avec lierne, ce qui signifie que des nervures s’étirent entre les voûtes gothiques depuis le sommet jusqu’à la clef des arcs. La façade est surmontée d’un clocher-pignon à deux arcades et le porche en arc brisé est à trois rouleaux.
La chapelle Saint-Marmet est remaniée au XVe puis au XVIIe siècle et conserve longtemps sa vocation paroissiale. En 1986, elle est inscrite aux Monuments historiques.
Désormais, plus rien ne vient troubler la quiétude des lieux. Couronnant un éperon rocheux et protégeant son ancien cimetière, la chapelle offre un beau panorama sur la vallée paisible de la Charente.