Chapelle Saint-Marmet

En bref

Catégorie

Patrimoine religieux

Thème

Art roman

Commune

Boutiers Saint-Trojan

Chapelle Saint-Marmet

Vous aurez beau chercher, aucun Marmet n’a été sanctifié au cours des siècles passés. Pour la simple raison que notre saint Marmet est en réalité saint Mamert, mort en 475 à Vienne ! La langue, patinée par l’usage, a interverti les lettres au fil du temps.

La chapelle, quant à elle, a été moins dérangée. Bâtie aux XIe et XIIe siècles par la commanderie d’Antonins de Boutiers, elle est rattachée au prieuré de Sainte-Marie de la même commune.

Si elle ne doit pas être confondue avec l’église, la dédicace au saint évêque du Dauphiné – d’où sont originaires les Hospitaliers de Saint-Antoine – ainsi que nombre d’analogies architecturales peuvent argumenter en faveur de liens existant entre chapelle et église.

La chapelle se compose d’une nef unique voûtée en berceau brisé, s’ouvrant sur un chœur voûté d’ogives avec lierne, ce qui signifie que des nervures s’étirent entre les voûtes gothiques depuis le sommet jusqu’à la clef des arcs. La façade est surmontée d’un clocher-pignon à deux arcades et le porche en arc brisé est à trois rouleaux.

La chapelle Saint-Marmet est remaniée au XVe puis au XVIIe siècle et conserve longtemps sa vocation paroissiale. En 1986, elle est inscrite aux Monuments historiques.

Désormais, plus rien ne vient troubler la quiétude des lieux. Couronnant un éperon rocheux et protégeant son ancien cimetière, la chapelle offre un beau panorama sur la vallée paisible de la Charente.

Galerie
Découvrez et partagez

Vous avez aimé cette pépite ?

Vous aussi, partagez avec nous vos photos des pépites
en nous tagguant @grand-cognac avec le hashtag #pepitespatrimoine !

Partager sur les reseaux
Pour aller plus loin