
Les deux camps ont établi des positions dans les alentours dont Chateauneuf, Cognac et Bassac. Les jours précédents, la pression est montée, chaque camp définissant ses positions jusqu’à ce que la bataille éclate.
Alors que les combats font rage, l’avantage tourne en faveur des catholiques et rapidement, les protestants doivent se disperser. Le prince de Condé, encerclé et ses troupes décimées, choisit de se rendre mais est tout de même tué d’une balle dans la nuque.
Plus loin, les troupes de Coligny n’ont plus les moyens de gagner et quittent précipitamment le champ de bataille.
Dans sa fuite, l’amiral de Coligny aurait jeté sur le Collinaud cette pierre de taille pour traverser la rivière et échapper au duc d’Anjou. Mythe ou réalité ? On ne sait.
Quoi qu’il en soit, la défaite n’est pas totale pour Coligny qui conserve une partie du champ de bataille, et sauve, dans la retraite, les 6 000 hommes restés à Jarnac. Néanmoins, la mort du prince de Condé est une perte terrible pour les protestants.
Et si la victoire catholique vaut au duc d’Anjou la gloire du génie militaire à la cour de France, un adversaire historique menace. Henri de Bourbon, futur Henri IV et prince du Béarn, âgé de seulement 16 ans était présent à la bataille de Jarnac.
Ces deux grands personnages s’apprêtent à entrer dans la postérité de l’histoire de France.